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Extrait de « l'Evangile tel qu'il m'a été révélé » de Maria Valtorta :

Que votre parler soit : oui si c'est oui, non si c'est non. Rien de plus. Ce que vous dites de plus, c'est le Malin qui vous le suggère, pour rire ensuite de vous parce que ne pouvant tout retenir, vous tombez dans le mensonge et on vous bafoue et vous vous faites une réputation de menteurs. Sincérité, fils. Dans la parole et dans la prière.

Ne faites pas comme les hypocrites. Quand ils prient, ils aiment à rester debout dans les synagogues ou aux coins des places pour que les hommes les voient et les louent comme hommes pieux et justes, mais quand ils sont dans leurs familles, ils offensent Dieu et le prochain. Ne voyez-vous pas, à la réflexion, que c'est une sorte de parjure ? Pourquoi vouloir soutenir ce qui n'est pas vrai dans le but de conquérir une estime que vous ne méritez pas ? La prière hypocrite se propose de dire : "En vérité moi, je suis un saint. Je le jure aux yeux de ceux qui me voient prier et qui ne peuvent démentir de me voir prier". C'est un voile dont on couvre une méchanceté réelle. La prière faite dans cette intention devient un blasphème.

Laissez à Dieu le soin de vous proclamer saints. Et faites que toute votre vie crie pour vous : "Voici un serviteur de Dieu". Mais vous, vous, par charité pour vous-mêmes, gardez le silence. Ne faites pas de votre langue, poussée par votre orgueil, un objet de scandale aux yeux des anges. Il vaudrait mieux devenir muets à l'instant, si vous n'avez pas la force de commander à votre orgueil et à votre langue qui vous poussent à vous proclamer vous-mêmes justes et agréables à Dieu. Laissez aux hommes orgueilleux et faux cette pauvre gloire ! Laissez-leur, à eux cette récompense éphémère. Pauvre récompense ! Mais c'est celle qu'ils veulent et ils n'en auront pas d'autre car ils ne peuvent en avoir qu'une. Ou la vraie récompense qui vient du Ciel et est éternelle et juste ou cette fausse récompense qui vient de la terre et qui dure autant que la vie de l'homme et encore moins, et il faut ensuite la payer, étant injuste, après la vie par une très mortifiante punition.

Ecoutez comme vous devez prier : par vos lèvres, par votre travail, par tout vous-mêmes, par l'impulsion d'un coeur qui aime Dieu, oui, en voyant en Lui un Père, mais que se souvenant aussi que c'est le Créateur, et vous-même une créature et qui se garde avec un respectueux amour en présence de Dieu, toujours, soit qu'il prie ou s'occupe d'affaires, soit qu'il marche ou qu'il se repose, soit qu'il reçoive un salaire ou en fasse bénéficier un autre. Par l'impulsion du coeur, ai-je dit. C'est la qualité première et essentielle, car tout vient du coeur. Tel est le coeur, telle la pensée, la parole, le regard, l'action.

C'est de son coeur que le juste tire le bien, et plus il en tire plus il en trouve, car le bien que l'on fait donne naissance à un bien nouveau. C'est comme le sang qui se renouvelle dans le circuit des veines et revient au coeur toujours enrichi d'éléments nouveaux venant de l'oxygène qu'il a absorbé ou des sucs des aliments qu'il a assimilés. L'homme pervers, au contraire, ne peut tirer de son coeur ténébreux et rempli de mensonge et de poison que mensonge et poison qui se développent toujours plus, fortifiés qu'ils sont par les fautes qu'ils accumulent comme s'accumulent sur celui qui est bon les bénédictions de Dieu. Croyez en effet que c'est le trop plein du coeur qui déborde des lèvres et se manifeste dans les actions.

Faites-vous un coeur humble et pur, aimant, confiant, sincère. Aimez Dieu avec l'amour pudique d'une vierge pour son époux, En vérité je vous dis que toute âme est une vierge, mariée à l'Eternel Aimant, à Dieu Notre Seigneur. Cette terre est le temps des fiançailles dont l'ange donné à tout homme comme gardien est le spirituel paranymphe, et toutes les heures, toutes les contingences de la vie sont autant de servantes qui préparent le trousseau nuptial. L'heure de la mort, c'est l'heure de l'accomplissement des noces et alors viennent : la connaissance, l'embrassement, la fusion et, parée de son vêtement de définitive épousée, l'âme peut enlever son voile et se jeter dans les bras de son Dieu sans que cet amour de l'Epoux puisse scandaliser les autres.

Mais, pour le moment, vous êtes encore des âmes sacrifiées dans les liens des fiançailles avec Dieu. Quand vous voulez parler à l'Epoux, entrez dans la paix de votre demeure et surtout dans la paix de votre demeure intérieure et parlez, ange de chair assisté par votre ange gardien, parlez au Roi des anges. Parlez a votre Père dans le secret de votre coeur et de votre demeure intérieure. Laissez dehors tout ce qui appartient au monde : et la manie de vous faire remarquer et celle d'édifier, et les scrupules des longues prières pleines de paroles, de paroles, de paroles, monotones, tièdes et sans amour. Pour l'amour de Dieu ! Débarrassez-vous des mesures dans la prière. En vérité, il y a certaines personnes qui dépensent tant et tant d'heures en un monologue que répètent les lèvres seules. C'est un vrai soliloque car l'ange gardien lui-même ne l'écoute pas, tant c'est une rumeur vaine à laquelle il essaye de remédier en se plongeant dans une ardente oraison pour le sot dont il a la garde. En vérité, il y a des personnes qui n'emploieraient pas ces heures d'une autre manière même si Dieu leur apparaissait pour leur dire : "Le salut du monde exige que vous abandonniez ce bavardage sans âme pour aller en toute simplicité puiser de l'eau à un puits et arroser le sol par amour pour Moi et pour vos semblables." En vérité il y a des personnes qui croient leur monologue plus important que l'accueil courtois d'un visiteur ou le secours charitable apporté à qui en a besoin. Ces âmes sont tombées dans l'idolâtrie de la prière.

La prière est un acte d'amour. On peut aimer aussi bien en faisant le pain qu'en priant, en assistant un infirme qu'en méditant, en vaquant aux tâches familiales qu'en faisant un pèlerinage au Temple, en sacrifiant même nos justes désirs de nous recueillir dans le Seigneur qu'en sacrifiant un agneau. Il suffit d'imprégner d'amour tout son être et toute son activité. N'ayez pas peur ! Le Père voit. Le Père comprend. Le Père écoute. Le Père accorde ce qu'il faut. Que de grâces n'accorde-t-Il pas pour un seul soupir d'amour, vrai, parfait ! Quelle abondance de grâces pour un sacrifice intime fait avec amour ! Ne ressemblez pas aux gentils. Dieu n'a pas besoin que vous Lui disiez ce qu'Il doit faire parce que vous en avez besoin. Cela, les païens peuvent le dire à leurs idoles qui ne peuvent l'entendre. Mais n'agissez pas ainsi avec Dieu, avec le Dieu Vrai, Spirituel, qui n'est pas seulement Dieu et Roi, mais qui est aussi votre Père et qui sait, avant que vous ne le Lui demandiez, ce dont vous avez besoin.

Demandez et l'on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et qui frappe à la porte la voit s'ouvrir. Quand un enfant vous tend sa petite main en disant : "Père, j'ai faim" lui donnez-vous une pierre, par hasard ? Lui donnez-vous un serpent s'il demande un poisson ? Non, bien sûr, mais en donnant pain et poisson, vous ajoutez une caresse et une bénédiction car il est doux à un père de nourrir son enfant et de voir son sourire heureux. Si donc vous, dont le coeur est imparfait, savez donner de bonnes choses à vos enfants par le seul amour naturel que l'animal aussi a pour ses petits, bien plus votre Père qui est dans les Cieux accordera à ceux qui le Lui demandent ce qui est bon et nécessaire pour leur bien. N'ayez pas peur de demander et n'ayez pas peur de ne pas obtenir !

Cependant, je vous mets en garde contre une erreur où l'on tombe facilement. Cependant ne faites pas comme ceux qui sont faibles dans leur foi et leur amour, les païens de la vraie religion. En effet, parmi les croyants il y a des païens dont la pauvre religion est un grouillement de superstitions et de foi, un édifice chancelant, envahi par des plantes parasites de toutes espèces, de sorte qu'il s'effrite et tombe en ruines. Ces gens faibles et païens sentent mourir leur foi s'ils ne se voient pas exaucés.

Vous, vous demandez. Et il vous paraît juste de demander. En effet, à ce moment-là cette grâce ne serait pas inutile. Mais la vie ne se termine pas avec ce moment. Et ce qui est bien aujourd'hui pourrait ne pas l'être demain. Cela vous ne le savez pas parce que vous ne connaissez que le moment présent et c'est encore une grâce de Dieu. Mais Dieu connaît aussi l'avenir, et souvent pour vous épargner une peine plus grande Il laisse une prière non exaucée. En mon année de vie publique, plus d'une fois j'ai entendu des coeurs qui gémissaient : "Combien j'ai souffert alors, quand Dieu ne m'a pas écouté. Mais maintenant je dis : 'Ce fut bien ainsi, car cette grâce m'aurait empêché d'arriver à cette heure de Dieu' ". J'en ai entendu d'autres qui disaient et me disaient : "Pourquoi, Seigneur, ne m'exauces-tu pas ? Tu l'accordes aux autres et pas à moi ?" Et pourtant,souffrant de voir souffrir, j'ai dû dire : "Je ne puis pas" car les exaucer aurait signifié entraver leur vol vers la vie parfaite.

Le Père aussi certaines fois dit : "Je ne puis pas". Ce n'est pas qu'Il ne puisse accomplir l'acte immédiat. Mais Il s'y refuse parce qu'Il connaît les conséquences futures. Ecoutez. Un jeune enfant souffre des intestins. La mère appelle le médecin et le médecin dit : "Pour qu'il guérisse, il faut une diète absolue". L'enfant pleure, crie, supplie, paraît languir. La mère, toujours pleine de pitié, unit ses lamentations à celles de son fils. Cette défense absolue lui paraît dureté de la part du médecin. Il lui semble que ce jeûne et ces larmes peuvent nuire à son enfant. Mais le médecin reste inexorable. A la fin, il dit : "Femme, moi je sais, toi tu ne sais pas. Veux-tu perdre ton enfant ou veux-tu que je le sauve ?" La mère crie : "Je veux qu'il vive !" "Et alors" dit le médecin "je ne puis permettre la nourriture. Ce serait la mort". C'est ainsi, que parfois parle le Père. Vous, mères pleines de pitié pour votre moi, vous ne voulez pas l'entendre pleurer parce qu'on lui refuse une grâce. Mais Dieu dit: "Je ne puis pas. Ce serait ton malheur". Un jour viendra,ou bien l'éternité, où dira : "Merci, mon Dieu, de ne pas avoir écouté ma sotte demande !"

Ce que j'ai dit pour la prière, je le dis pour le jeûne. Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme le font les hypocrites qui artificieusement exténuent leurs visages pour que le monde sache et croie, même si ce n'est pas vrai, qu'ils jeûnent. Eux aussi ont déjà eu, par la louange du monde, leur récompense et n'en auront pas d'autre. Mais vous, quand vous jeûnez prenez un air gai, lavez-vous à plusieurs eaux le visage pour qu'il paraisse frais et lisse, oignez-vous la barbe et parfumez votre chevelure, ayez sur les èvres le sourire de quelqu'un qui a bien déjeuné. Oh ! qu'en vérité ce ne soit pas tant la nourriture que l'amour qui vous soutienne ! Et celui qui jeûne par amour se nourrit de l'amour. En vérité je vous dis que même si le monde vous traite de "vaniteux" et de "publicains", votre Père verra votre héroïque secret et vous en donnera double récompense, pour le jeûne et pour le sacrifice de la louange que vous pourriez recevoir.

 

 

 

 


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Mise à jour le mercredi 26 novembre 2014

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